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Chaos à Vénissieux :Un lycée assiégé par des tirs de mortiers et des enseignants pris pour cibles

  Le  lycée  Marcel Sembat de Vénissieux, dans la banlieue de Lyon, et son personnel ont été la cible ce jeudi matin de  tirs de mortier  et de jets de pierres. Peu avant le début des cours, à 8 heures, plusieurs dizaines de jeunes s'en sont pris à la cité scolaire. Deux élèves soupçonnés d'avoir participé ont été interpellés, a indiqué vendredi la police. Un premier mineur a été placé en garde à vue juste après les violences, et un second jeudi dans la soirée, selon la police du Rhône. L'un d'eux a depuis été remis en liberté, mais le parquet n'a pas communiqué sur les suites judiciaires. Un troisième suspect avait aussi été identifié, selon la préfecture et le rectorat. Plusieurs tirs de mortiers ont atteint «la loge et la façade» de l'établissement, d'autres ont été dirigés «en direction des personnels» dont certains ont aussi été «visés par des jets de pierres» à leur arrivée en voiture, ont ajouté les syndicats CGT, FO, SNES et SUD dans un co...

Le stress modifie directement nos gènes



Le stress modifie directement nos gènesDe précédentes études ont montré que les chocs psychologiques et les évènements très stressants étaient associés à des changements dans l'activité de certains gènes à long terme. Une équipe de chercheurs Suisses et Allemands a voulu voir si ces changements existent aussi à court terme.
76 participants ont dû se soumettre à deux évènements stressants : une interview professionnelle ou un problème de mathématiques à résoudre en public. Des prises de sang ont été effectuées avant le test, 10 minutes après et encore 1h30 plus tard. Les chercheurs ont ainsi mesuré l'activité de deux gènes : le récepteur de l'oxytocine (OXTR) et le facteur neurotrophe cérébral (BDNF). L'oxytocine est une hormone communément appelée "hormone de l'amour" ou "hormone de la confiance" quant au facteur neurotrophe il intervient dans le développement des cellules du cerveau.
Après les deux expériences les résultats montrent que le BDNF n'est pas modifié par le stress. En revanche l'activité du gène de l'OXTR est modifiée juste après l'épisode stressant puis revient à la normale 1h30 plus tard ce qui montre que le stress modifie nos gènes à court terme comme à long terme. Le Dr Meinlschmidt (Université de Bochum, Allemagne) déclare : "Les changements liés à l'épigénétique (ndlr: l'épigénétique représente l'influence de l'environnement sur l'expression des gènes) pourraient être un lien important entre le stress et les maladies chroniques. Nous espérons identifier des exemples plus complexes de stress épigénétique dans le futur et ainsi déterminer le lien avec diverses maladies. Cela pourrait permettre de mettre au point de nouveaux traitements ou de nouvelles méthodes de prévention."

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